US Open 🎾un geste choquant qui enflamme les réseaux

Un geste choquant lors de l’US Open a enflammé les réseaux sociaux : un spectateur a arraché une casquette promise par le joueur Kamil Majchrzak à un jeune supporter, provoquant indignation, moqueries virales et une campagne de harcelement en ligne

ScandalRadar
septembre 1, 2025
9:53 pm

Crédit photo :Credit: X

Après une victoire héroïque en cinq sets face à Karen Khachanov, le Polonais Kamil Majchrzak prenait le temps de signer des balles et d’offrir sa casquette à un petit fan blond posté au bord du court. Mais, au moment où l’enfant s’apprêtait à la recevoir, un homme placé juste à côté de lui, a tendu la main et s’est approprié le précieux souvenir sous les yeux ébahis du garçon.

La scène, captée par les caméras et partagée en masse, montre l’enfant implorant que la casquette lui soit rendue… en vain. L’homme, impassible, glisse l’objet dans le sac de sa compagne, laissant le garçon incrédule et dégouté.

Ignorant la scène au moment des faits, le joueur de tennis Kamil Majchrzak a découvert l’affaire après coup. Touché, il a publié un message sur Instagram, promettant de retrouver le jeune fan pour lui offrir plusieurs casquettes en compensation (au frais de son sponsor bien entendu). Attention : US Open 🎾un geste choquant qui enflamme les réseaux

Je n’avais pas vu que ma casquette n’était pas arrivée à l’enfant. Grâce à mon sponsor, j’en ai assez pour lui en envoyer. Si quelqu’un le connaît, merci de me contacter. »

Kamil Majchrzak

Rapidement, l’homme est identifié comme etant Piotr Szczerek, PDG d’une entreprise polonaise. Il devient immédiatement la cible de moqueries et de critiques virulents.

Il est surnommé « l’homme le plus détesté d’Internet » le temps d’un week-end. Son entreprise a subi un review bombing ( terme utilisé pour décrire les actions coordonnées par des lobbies pour poster en masse des avis négatifs sur un produit ou une marque), faisant ainsi chuter brutalement sa note Google et forçant Trustpilot à suspendre les avis.

Face au tollé, Piotr Szczerek a publié un long message d’excuses sur Facebook : « J’ai blessé un enfant et déçu des fans. Un moment d’égarement peut détruire des années d’efforts. C’est une dure leçon d’humilité. »

Le mal est fait : son entreprise Drogbruk, spécialisée dans les travaux publics, est inondée d’avis négatifs, ses pages Trustpilot et Google chutent à 1,4/5, et certaines activités sont suspendues face à la campagne de haine.

Cette réaction collective soulève une question : une erreur de quelques secondes peut-elle légitimement détruire une réputation professionnelle construite sur des années ?

Le phénomène illustre la puissance – mais aussi la brutalité – de la culture du “name & shame” sur Internet. D’un côté, la justice populaire rappelle que des gestes égoïstes ou mesquins ne passent plus inaperçus. De l’autre, on peut s’interroger sur la disproportion des conséquences : fermeture temporaire d’une entreprise, cyber-harcèlement, campagnes de dénigrement massives…

Ce scandale dépasse la simple anecdote sportive.

Il met en lumière une question de société : vivons-nous à l’ère où une erreur individuelle devient une condamnation collective ?

La réaction violente contre Piotr Szczerek peut être perçue comme une forme de rééquilibrage : protéger l’enfant humilié, rappeler que l’abus de pouvoir – même minime – est sanctionné. Mais elle révèle aussi les dérives du tribunal numérique : une entreprise entière, des employés, et une réputation familiale peuvent être détruits en quelques heures.