Né le 18 octobre 1960 à Berchem-Sainte-Agathe, en Belgique, Jean-Claude Van Vaerenbergh, plus connu sous le nom de Jean-Claude Van Damme, se passionne dès son plus jeune âge pour les arts martiaux. Il débute le karaté Shotokan à 10 ans et affine son style en intégrant le kickboxing.
En 1982, animé par le rêve de percer à Hollywood, il quitte la Belgique avec seulement 3 000 dollars en poche et une connaissance limitée de l’anglais. Son ascension est d’abord semée d’embûches, mais il persévère. Il croise la route de figures emblématiques comme Chuck Norris et Lou Ferrigno, qui l’aident à faire ses premiers pas dans l’industrie du cinéma.
Grâce à son charisme et à sa maîtrise spectaculaire des arts martiaux, Van Damme s’impose rapidement comme une icône du cinéma d’action. Les années 1990 marquent son apogée avec des succès retentissants tels que Universal Soldier (1992) et Timecop (1994)
« Moi, Adam et Eve, j’y crois plus tu vois, parce que je suis pas un idiot : la pomme ça peut pas être mauvais, c’est plein de pectine… »
Dans les années 1980 et 1990, Jean-Claude Van Damme, alias JCVD, devient l’une des figures incontournables du cinéma d’action. Avec des films cultes comme Bloodsport et Kickboxer, puis les succès planétaires Universal Soldier (1992) et Timecop (1994), il s’impose comme l’un des acteurs les plus bankables d’Hollywood. Connu pour sa rigueur physique, son humour et son charisme, il apparaît comme une alternative plus raffinée aux icônes musclées Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger.
Mais derrière l’image du champion discipliné se cache une fragilité insoupçonnée. Ally Walker, sa partenaire dans Universal Soldier, le décrit comme « vulnérable », un trait qui le distingue des autres stars du genre. Ce côté sensible, qui aurait pu lui permettre d’élargir son registre, semble toutefois précipiter sa chute.
Au sommet de sa carrière, Van Damme est rattrapé par ses démons. La drogue devient un poison qui le consume. « C’est la consommation de cocaïne qui l’a entraîné dans sa chute », affirme le réalisateur Sheldon Lettich, qui l’a dirigé dans Double Impact et The Order. « Subitement, il ne se présentait plus sur le plateau ou alors sans s’être préparé. » Son biographe Philippe Graton confirme : « Il finira par tomber dedans, alors que lui-même se pensait à l’abri en tant que sportif. » Contrairement à Stallone et Schwarzenegger, JCVD sombre dans une spirale autodestructrice qui le relègue aux marges de l’industrie.
Désormais incapable d’assurer des tournages à gros budget, il enchaîne les films sortis directement en vidéo, loin des fastes hollywoodiens. Il faudra attendre 2012 et la main tendue de Sylvester Stallone pour qu’il renoue avec le succès grâce à Expendables 2. Ce retour en force marque une forme de rédemption pour l’acteur, qui n’a pas dit son dernier mot.
Bien que sa carrière connaisse des hauts et des bas, Jean-Claude Van Damme reste une figure emblématique du grand écran, adulée par les amateurs d’arts martiaux et de films musclés à travers le monde.
Rajchman, O. (2023, 13 octobre). Jean-Claude Vandamme : comment l’abus de cocaïne lui a coûté sa carrière. Télé 2 Semaines. https://www.programme.tv/news/cinema/227612-comment-labus-de-cocaine-a-coute-sa-carriere-a-jean-claude-vandamme/
AlloCiné. (s. d.). Jean-Claude van Damme. AlloCiné. https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-9081/biographie/